Les trails les plus extrêmes au monde

Le trail, abréviation de l’expression « trail running » (littéralement « course à pied sur sentier »), se généralise de plus en plus en France. Cette course à pied en pleine nature se pratique le plus souvent sur des parcours d’une dizaine de kilomètres pour les amateurs… à plus d’une centaine pour les plus accros !
Envie de découvrir les trails les plus difficiles au monde ? C’est parti !

La Barkley – USA – 160 km

La Barkley doit être une des courses les moins chères au monde : l’inscription est de moins de 2$.
Mais l’inscription se mérite… Seuls 40 participants par année sont admis et il ne suffit pas de payer l’inscription pour faire ce trail. Les candidats doivent entrer en contact avec le fondateur Gary Cantrell et lui adresser une lettre de motivation. Il a parfois d’autres exigences, changeant d’une année sur l’autre.
S’il accepte la candidature, le participant va pouvoir effectuer un sympathique parcours de 160 km, réparti en 5 boucles. Mais pour la rendre encore plus difficile, il y a 16 500 m de dénivelé et un temps imparti ! Bien évidemment, le parcours est connu au dernier moment, sinon ça serait trop facile.
Ce parcours est inspiré de l’évasion de James Earl Ray, l’assassin de Martin Luther King Jr, qui a parcouru 13 km en 55 heures. Gary Cantrell se serait dit « J’aurais couru au moins 100 miles ». Cantrell a donné le nom de son voisin et partenaire de course à cette course.
Pour l’instant, il n’y a qu’une dizaine de personnes, soit 1% des participants, qui ont réussi à finir cette course.

La Diagonale des Fous – La Réunion – 164 km

Quasiment 10 000 m de dénivelé et surtout un climat tropical. La course débute par l’ascension du Piton de la Fournaise, histoire de se mettre en jambe.
Les meilleurs terminent au bout de 22h. Pour les plus malchanceux, il y a des abandons, des blessures et même des décès à cause des falaises.
Réunion

L’Ultra Trail du Mont-Blanc – Savoie – 170 km

L’UTMB (Ultra Trail du Mont-Blanc) propose une petite virée d’une quarantaine d’heures, de 10 000 m de dénivelé positif et quelques passages habituellement fréquentés par les alpinistes.
Pour participer à cette course devenue mythique, il faut gagner des points dans d’autres courses.

La Hardrock Endurance Run 100 – USA – 160 km

Avec ce trail, vous serez très rarement à moins de 3 500 m d’altitude : vous pratiquez dans les montages du Colorado !
Course considérée comme la plus difficile du continent américain, l’Hardrock Endurance Run présente 10 000 m de dénivelé et un parcours relevant plus de l’alpinisme que de la course ! Il y a même des orages… D’ailleurs, les organisateurs l’annoncent clairement : « Vos capacités d’alpinisme, de survie et votre sens de l’orientation sont aussi importants que votre endurance dans cette course ».
Récompense à l’arrivée : pouvoir embrasser la Hardrock : le logo à tête de bélier peint sur la pierre.

La 555+ – Egypte – 564 km

Cette course propose plein de points de ravitaillements. Il faut dire qu’elle est longue de 564 km, en plein désert d’Egypte et qu’il fait donc chaud, très chaud et soif, beaucoup soif.
Il vous faudra quand même bien doser votre réserve d’eau car les points sont séparés de 22 km et que vous ne pourrez prendre que 2 litres avec vous entre chaque étape.
Comptez aussi sur deux heures de repos toutes les 24 heures. Vous comprenez pourquoi seulement une trentaine de participants arrivent à la boucler.

Le Jungle Marathon – Brésil – 254 km

Jungle

Bienvenue dans la jungle ! Au programme, moustiques, serpents, marécages, piranhas et caïmans.
Un trail de 254 km vous attend dans l’enfer vert : humidité et chaleur seront au rendez-vous !

La Ultra 333 – Himalaya – 333 km

Surnommée « The High », la Ultra 333 vous emmène au cœur de l’Himalaya.
Il vous faut parcourir 333 km en moins de 72 heures et affronter de sérieux dénivelés. L’altitude est telle que l’oxygène peut se faire rare. Les organisateurs préconisent aux participants d’éviter toute rivalité tellement les conditions sont difficiles.
En revanche, vous allez avoir de jolis panoramas.

Le Marathon des Sables – Maroc – 250 km

Maroc

Imaginez que vous devez réaliser un marathon quotidien pendant six jours, le tout sous une température de 40°c et en courant dans du sable.
Voilà, vous êtes au Marathon des Sables. Vous risquez d’avoir chaud, très chaud.

La Montane Yukon Artic Ultra – Canada – 700 km

Cette fois-ci, vous allez affronter le froid.
Envie de parcourir quelques 700 km dans le Grand Nord Canadien, avec des températures largement négatives ?
Pour éviter que cette course ne soit trop facile, vous embarquez avec vous tout le matériel nécessaire à votre survie, traîneau inclus. Bien évidemment, c’est un trail donc pas de chiens de traineaux pour vous aider, c’est vous qui le tirez !
Canada

La Dragon’s Back Race – Pays-de-Galles – 300 km

Ce n’est pas la longueur de cette course qui sera le plus difficile. Ni sa faune (principalement des moutons). Mais l’absence d’itinéraire défini.
Vous allez parcourir la campagne galloise sur plus de 12 km de dénivelé, enchaînant des journées chaudes et des nuits glaciales dans des lieux sans piste visible, sans indication de parcours. Il y a souvent du brouillard pour compliquer le tout.
Pour des questions de sécurité, vous devez être en binôme.

Le Tor des Géants – Italie – 336 km

Le Tor des Géants vous fera franchir une vingtaine de cols de montagne sous des conditions météo exécrables : froid glacial, rafales de vent, grêle, grésil, orages…
Le manque de sommeil provoque parfois des hallucinations.
Des conditions très sympa pour parcourir ces 24 000 m de dénivelé !

Course dans les vignobles – France

Hors catégorie.
En France, beaucoup de régions viticoles proposent des courses dans les vignobles. Les étapes de ravitaillement se font dans les caves.
Autrement dit, un coureur qui prend l’idée de déguster un verre ou deux à chaque étape n’est pas certain de finir la course sur ses deux pieds. Certaines courses vont même jusqu’à associer la boisson avec la nourriture : choucroute, fromage, saucisse,…
A consommer avec modération. En participant à ce type de course, vous ne prenez évidemment pas le volant ensuite.
Vigne

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