De la Formule Renault à la Formule 1, en passant par la Formule 3, vous avez la possibilité de piloter plusieurs types de monoplace. Summum du pilotage, le stage de pilotage F1. Grimpez dans le siège-baquet et faites rugir les 650 chevaux de votre Formule 1 !
Vous pouvez déjà piloter des voitures d’exception comme des Ferrari, Lamborghini ou Porsche sur circuit dans toute la France. Certains tracés proposent également des stages de pilotage sur monoplace. L’occasion de monter à bord de bolide au rapport poids/puissance phénoménale. En France, vous avez le choix de piloter une Formule Renault, une Formule 3 ou une Formule 1.
Formule Renault, 500 kg pour 210 chevaux
La Formule Renault (image ci-dessous) est une monoplace historique dans le sport automobile. Créé en 1972 par la marque au losange, la Formule Renault a la particularité d’avoir un faible coût à l’achat lors de sa création. Ceci explique notamment le grand succès qu’elle a rencontré en étant notamment à l’origine de la création de plusieurs championnats nationaux.
Depuis 1972, de nombreuses versions sont apparues et les circuits qui proposent des stages de Formule Renault ne possèdent pas tous des caractéristiques identiques sur leur voiture. Le poids moyen de cette monoplace est légèrement supérieur à 500 kg alors qu’elle affiche 210 chevaux (puissance maximum pour la version la plus performante) sous le capot avec un couple maxi de 220 Nm tiré d’un moteur 2L provenant des Renault Clio RS. Outre son agilité dans les virages, courbes ou épingles, vous découvrirez également la boîte de vitesse séquentielle permettant notamment un 0 à 100 km/h en 4,8 secondes.
Formule 3, monoplace de référence en championnats
La Formule 3 est une catégorie de monoplace de compétition qui a été créé à la fin de la deuxième guerre mondiale. Elle permettait aux jeunes pilotes de s’aguerrir dans les catégories inférieures avant d’imaginer un jour passer dans le grand monde de la F1. La Formule 3 dispose d’un moteur 4 cylindres 16 soupapes de 200 chevaux.
À l’image de la Formule Renault, son rapport poids/puissance est particulièrement intéressant avec 500 kg sur la balance. Au menu également, un châssis Martini et une boîte séquentielle. Cette monoplace est utilisée sur de nombreux championnats nationaux. A l’international, c’est aussi une référence avec les championnats F3 Euro Séries, F3 asiatique ou F3 sud-américaine. De nombreux pilotes de Formule 1 sont passés par cette catégorie.
Formule 1 : 650 chevaux dans le dos
La Formule 1 est la monoplace ultime. On change de dimension par rapport aux Formule Renault et Formule 3. De 200 chevaux pour ces deux types de monoplace, la F1 en affiche 650 sur la balance… Et même si vous ne piloterez pas la Mercedes de Lewis Hamilton ou la Ferrari de Sebastian Vettel, vous aurez entre les mains des montres de puissance (et un freinage phénoménal), passés par les circuits de F1.
Dans le Var, sur le circuit du Luc entre Fréjus et Toulon, vous avez la possibilité de piloter une Formule 1 AGS JH 24 (du nom de l’écurie AGS qui a disputé 48 Grand Prix à la fin des années 1980). Cette dernière a notamment été utilisée en course par les écuries Tyrell, Arrows et Benetton. Et si vous n’êtes pas un adepte de la boîte manuelle (boîte de vitesse en H), vous pouvez opter pour la Formule 1 AGS SH04 avec palettes au volant. Ces F1 sont propulsées par un V8 Cosworth DFR 3,5l.
Déroulement d’un stage de pilotage monoplace :
Concrétisez votre rêve au volant des voitures les plus extrêmes. Sur le circuit, vous êtes équipé comme les pilotes professionnels. Le briefing d’une demi-heure précède la reconnaissance du tracé (à bord d’un Porsche Cayenne ou d’un Hummer la plupart du temps). Il est alors temps de prendre le volant d’une monoplace. Vous êtes en liaison radio permanente avec votre moniteur. Ce dernier suivra votre évolution depuis le bord de la piste. Pour la Formule 1, vous aurez déjà fait quelques tours en Formule 3. Avant de prendre ensuite les commandes de ce monstre de 650 chevaux. A lire aussi : Pilotage rallye : Asphalte, glace ou terre, prenez-vous pour Sébastien Loeb.